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Un air de Paname à Paris-Charles-de-Gaulle

Après le terminal 2F, c’est au tour du terminal 2G de se refaire une beauté. Si le premier est l’oeuvre du duo star Patrick Jouin-Sanjit Manku (voir l’Agenceur n° 62), le second s’est métamorphosé sous l’oeil expert de Dorothée Meilichzon. Designer, architecte d’intérieur et décoratrice, elle revisite le style vintage avec brio dans la plupart de ses projets – restaurants, hôtels, bars… et donc le terminal 2G de l’aéroport Charles-de-Gaulle. Dans un style volontairement Art déco, il met en valeur sur 1 300 m2 la tradition du mobilier français pour devenir la première vitrine d’Extime, la nouvelle marque d’hospitalité lancée par le groupe ADP (anciennement Aéroports de Paris). Espaces cocons, petits salons et recherche du confort rythment cette nouvelle salle d’embarquement qui multiplie les clins d’oeil à l’aviation : minuscules avions stylisés sur le jacquard pied-de-poule des fauteuils et des banquettes, utilisation de l’aluminium suggérant les anciennes carlingues, trolleys détournés en poubelles, suspension en forme de réacteur… le tout pour un ensemble harmonieux jouant sur lestons émeraude, ardoise et laiton. Du mobilier ludique a été intégré aux espaces de détente, proposant des jeux de plateau aux passagers en attente, tandis que la scénographie propose des rappels évidents de l’ambiance parisienne : un bassin rond entouré de chaises métalliques à la façon du jardin du Luxembourg, des jeux de colonnes comme sur les grands boulevards, ou encore la prédominance du vert de gris rappelant le cuivre oxydé du toit de l’opéra Garnier. Comme un avant-(ou arrière !) goût de la capitale en somme.

 

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L’oeil d’un architecte : Zoom sur CUT ARCHITECTURES

Yann Martin et Benjamin Clarens, architectes associés, ont fondé CUT Architectures en 2008. Aujourd’hui, cette équipe d’une douzaine de personnes travaille sur des sujets variés, allant du simple objet à des projets d’architecture et de design globaux. L’hôtel Pullman Paris Montparnasse en est la figure de proue : inauguré en décembre 2021, il est avec 957 chambres l’un des plus vastes de la capitale. Explications avec Benjamin Clarens.

 

Le groupe Accor vous a-t-il imposé des chartes à respecter pour la réalisation de ce projet ?
Le Pullman Paris Montparnasse fut pour nous le premier projet d’hôtel à concevoir en intégralité. En soi, un hôtel est la combinaison de plusieurs programmes que nous avons déjà abordés. Le groupe Accor a lancé deux concours en 2016 : l’un concernant les chambres et l’autre pour les services généraux (lobby, ballroom). Nous avons gagné ces deux concours, et à la suite de ce parcours, on nous a demandé de travailler la partie food & beverage et rooftop. À côté des chartes inhérentes au label Accor, Pullman s’est montré ouvert aux propositions. Notre projet global mettait en cohérence les chambres et les services généraux : il s’agissait de raconter une histoire commune, qui prend son sens au moment où l’on pousse la porte de l’hôtel ou celle de sa chambre.

Comment avez-vous abordé et réfléchi ce concept ?
Nous avons abordé l’ensemble de ce bâtiment énorme et vertical avec une approche d’urbanistes. C’est-à-dire en réfléchissant à une organisation globale, avec des chambres géométriques très claires qui allaient permettre d’optimiser l’offre et les espaces. Toute la partie de connexion au lobby ou au restaurant et au bar est travaillée sous une forme concentrique. Les dessins de mobilier fixe et le plafond sont réfléchis sous une forme circulaire, tout comme le très grand lustre suspendu du lobby. Le principe est de connecter visuellement les espaces pour faire comprendre aux clients l’offre dans l’hôtel, de décloisonner pour rendre visible. Les formes concentriques se retrouvent également à l’étage, dans les dessins de luminaires et les éléments du mobilier. Nous avons limité la palette de couleurs pour trouver une uniformité.

 

Nous avons abordé l’ensemble de ce bâtiment énorme et vertical avec une approche d’urbanistes.

 

Concrètement, comment ces éléments s’imbriquent-ils pour attirer des clients aux attentes différentes ?
Avant la restructuration de l’hôtel, l’accueil se trouvait au rez-de-chaussée, de plain-pied, donnant sur rue. Aujourd’hui, un petit accueil se trouve toujours au rez-de-chaussée, mais il est connecté au lobby principal par deux escalators, sept à huit mètres au-dessus du niveau de la rue. Le groupe Accor avait peur que le lobby ne soit pas très lisible, mais nous avons résolu ce souci grâce à l’énorme lustre en courbe, d’une longueur de 15 m, qui intègre les éclairages. L’autre défi fut la programmation de cet hôtel énorme, de le concevoir comme un lieu de destination en diversifiant l’offre. Umami est un restaurant de burgers sur 600 m2, dont l’espace de 280 places peut se transformer en salle de petit déjeuner et être recloisonné en fonction des demandes – professionnelles par exemple. On trouve également un corner café développé par Coutume, un bar, le restaurant italien Fi’lia ou encore le Skybar, qui remplace l’ancien local technique en toiture. Les clientèles sont très variées, allant de familles qui viennent manger un burger le midi à des personnes qui arrivent vers minuit pour prendre un verre au Skybar… En fin de compte, le lobby est devenu une véritable extension de la rue, ce qui le rend dynamique en permanence.

Pouvez-vous nous parler des matériaux, de la lumière, des textures et des couleurs qui animent le lieu ?
En collaborant avec l’agence 8’18’’, nous avons déployé un vocabulaire assez fort en termes d’éclairage, qui est systématiquement intégré au plafond et au mur d’une manière subtile et souligne l’écriture circulaire que nous avons mise en place. Pour les teintes au sol, nous avons opté pour du gris et du noir, sobre, dont le caractère urbain suggère là encore le prolongement de la rue. Des habillages muraux en noyer apportent de la chaleur ; l’aluminium anodisé, lui, donne une touche de modernité avec de la maille ajourée appliquée au plafond de la ballroom. Dans les chambres, les têtes de lit, les chevets, les luminaires, les bureaux… ont presque tous été dessinés sur mesure, tout comme certains grands mobiliers dans les espaces communs (banquette, table commune en terrazzo…).

 

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L’offre hôtelière de Polyrey

Fabricant réputé de solutions mélaminées et stratifiées pour l’habitat, Polyrey n’en est pas moins un fournisseur potentiel pour les complexes hôteliers. En effet, la complémentarité des
décors et matériaux de ses gammes de mélaminés Panoprey, de stratifiés HPL, de stratifiés compacts Reysipur, de contrecollés ou encore de panneaux étanches Nuance, autorise une
adaptation parfaite et des combinaisons presque infinies pour des solutions d’aménagement complètes. Chambres, salles de bains, réceptions, espaces de restauration… tous les lieux
peuvent recevoir habillage mural, mobilier ou façade de porte. L’harmonie, souvent recherchée dans les espaces hôteliers, est ainsi facilement réalisable. À ces atouts esthétiques viennent s’ajouter les qualités techniques, par exemple des structures Touch anti-traces de doigts, la haute résistance à l’usure et aux chocs, ou encore l’entretien facile avec protection Sanitized – toutes particulièrement adaptées aux établissements recevant du public.

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Välinge Flooring mise sur les bois foncés

La division revêtements de sol du groupe suédois Välinge entend bien suivre la tendance qui confirme le retour en grâce des sols bois foncés, après la longue domination des bois clairs inspirés du style scandinave. Spécialiste du bois densifié et du traitement de surface avec sa technologie brevetée Woodura, Välinge Flooring dispose, dans ses gammes de lames larges, de 14 modèles en finition lisse et de 6 modèles en finition brossée, offrant plusieurs possibilités en bois foncé : le Oak Hard Smoked, le Mineral Grey et l’Earth Grey en chêne, ou le Walnut Natural et la Walnut Terra Brown en noyer. Pour rappel, les lames XL et XXL du fabricant suédois bénéficient d’une résistance aux chocs et aux rayures accrue grâce à la technologie Woodura ; d’une résistance à l’eau de vingt-quatre heures procurée par la technologie 5G Dry ; ainsi que (sur certaines références, voir l’Agenceur n° 65) de la capacité d’assainir et de dépolluer l’air intérieur avec la dernière technologie en date, Hygienius.

 

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L’Ameublement français absorbe l’UIPP

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L’Ameublement français et l’Union des industries de panneaux de process (UIPP) ont annoncé leur fusion, validée cet été lors de leurs assemblées générales. Les adhérents du syndicat regroupant les panneaux de particules, de MDF ou d’OSB ont ainsi intégré l’organisation professionnelle dirigée par Philippe Moreau au sein d’un tout nouveau groupement intitulé « Panneau – UIPP ». Ce
rapprochement a découlé de la volonté des deux acteurs de partager quatre enjeux stratégiques : une convention collective commune aux fabricants d’éléments d’ameublement comme aux fabricants de panneaux bois ; la réaffirmation et l’organisation de la hiérarchie des usages du bois en parlant d’une seule voix auprès des pouvoirs publics en ces temps de tension sur la ressource ; le recyclage et l’économie circulaire, avec la mise en place de la Responsabilité élargie des producteurs (Rep) pour les produits et matériaux de la construction du bâtiment ; la santé des collaborateurs et des consommateurs, avec la réduction des poussières de bois et des émissions de Cov. Pour information, la fabrication de panneaux de process en France représentait en 2021 environ 40 000 salariés répartis en 700 PME et ETI, pour 9,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires en production.

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Impression numérique : BS2i opte pour swissQprint

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Sous-traitant spécialisé dans l’impression numérique de grand format, BS2i vient d’agrémenter son parc machines d’une nouvelle imprimante Nyala 4 de swissQprint. Devenue un acteur incontournable de la communication visuelle depuis sa création en 2001, la PME basée à Honfleur, dans le Calvados, est principalement connue pour fournir à elle seule environ 80 % des
toiles recouvrant les façades d’immeuble et de monument dans toute la France. Elle travaille également régulièrement avec les secteurs de l’événementiel, du retail haut de gamme ou encore
de l’hôtellerie. L’entreprise, qui imprime en moyenne 500 000 m2 de visuels numériques chaque année, avait besoin de renouveler une de ses imprimantes vieillissantes, et a donc finalement opté pour une machine permettant un rendement maximal de 206 m2/heure. Une performance obligatoire pour atteindre le niveau de productivité recherché et répondre aux demandes dans des
délais très courts. La Nyala 4 de BS2i est équipée de six couleurs en plus du blanc et du vernis avec des encres très souples et flexibles, permettant de cibler les exigences particulières du marché de
l’aménagement intérieur. « C’est un atout important pour le secteur de l’aménagement intérieur que nous visons, qui a tendance à privilégier le textile pour son rendu d’impression et sa facilité de pose, expliquent Marie-Claire Hanot et Caroline Charuel, les dirigeantes de la structure d’une trentaine de personnes. Mais c’est aussi un secteur très demandeur d’effets spéciaux. Avec les encres swissQprint, nous allons pouvoir réaliser de beaux reliefs à effet 3D. »

 

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ENTRETIEN : Cécilia Aouainia, Directrice marketing Pays du Sud de Forbo Flooring

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Forbo est un fabricant de solutions de revêtements de sol mondialement reconnu. Historiquement lié au linoleum avec sa marque Marmoleum, il propose également des gammes PVC, LVT et des sols textiles. Pour l’Agenceur, Cécilia Aouainia, directrice marketing Pays du Sud, revient sans ambages sur l’actualité et la stratégie du groupe suisse. Entretien

 

 

Quel est l’axe stratégique principal de Forbo Flooring pour les années à venir ?
Toute notre stratégie tourne autour de l’environnement, que ce soit de notre fait ou par ricochet : de notre fait parce que l’économie circulaire et une démarche écoresponsable font partie intégrante de notre développement, et par ricochet parce que nous avons la chance de proposer dans nos gammes des produits parfaitement adaptés aux nouvelles réglementations environnementales, comme la RE2020. Notre Marmoleum bénéficie par exemple d’un classement sanitaire A+ pour la qualité de l’air intérieur et d’un FDES présentant un faible impact « réchauffement climatique ». Notre stratégie environnementale se traduit également par une vaste campagne mondiale lancée sur Internet début septembre. À visée informative, elle a pour but de partager de manière transparente nos engagements jusqu’à 2025, ainsi que tout ce qui a déjà été effectué chez Forbo depuis plus de dix ans. Take back program, économie circulaire, contenus recyclés… que ce soit en interne par nos actes industriels ou en externe pour les nouvelles réglementations, il nous apparaît très important de pouvoir nous affirmer comme une société verte.

 

« Le recyclé coûte souvent moins cher qu’un produit neuf et améliore considérablement l’empreinte carbone globale, donc pourquoi s’en priver ? »

 

Concrètement, en quoi cette prise en compte environnementale consiste-t-elle pour le groupe ?
L’économie circulaire fait déjà partie de notre processus industriel, notamment via la récupération et la réinjection des chutes de production sur les lignes. 25 % du poids de nos produits finis provient du recyclage, et nous avons pour objectif d’augmenter significativement cette proportion pour avoir des éléments recyclés dans tous nos produits, ainsi que d’accroître la part de biosourcés dans nos références. Aujourd’hui, le recyclé coûte souvent moins cher qu’un produit neuf, et améliore considérablement l’empreinte carbone globale, donc pourquoi s’en priver ? En plus, en tant que transformateur de matière première, notre but ultime est évidemment de fabriquer les produits les plus légers possible tout en consommant le moins de matière possible. Mais la fabrication en elle-même n’est pas le seul point à faire évoluer : la façon de commercialiser les produits peut elle aussi être repensée, et des solutions doivent être mises en oeuvre pour réduire la consommation énergétique, par le biais de récupération de chaleur ou d’installation de panneaux photovoltaïques. Nos séchoirs par exemple sont toujours chauffés au gaz, mais nous commençons à envisager des solutions pour passer à l’électrique, et ainsi supprimer progressivement l’utilisation d’énergie fossile.

 

Sur le marché français, la santé est l’un des secteurs à fort potentiel pour Forbo.

 

Et quelles évolutions pour les produits ?
Au-delà de l’aspect environnemental, le besoin de modularité intervient en priorité dans notre stratégie produits : proposer nos références en lames ou en dalles, en plus des rouleaux classiques, est primordial, et surtout les développer en pose libre, sans colle. D’une part, la pose est facilitée – ce qui n’est pas un mal tant nous avons des difficultés à trouver des poseurs qualifiés – et d’autre part, en fin de cycle de vie, le produit peut être recyclé en intégralité.

Vous évoquiez le Marmoleum comme produit exemplaire dans le cadre des nouvelles normes environnementales ?
La RE2020 est une opportunité énorme pour le linoleum. On parle d’un produit composé de 97 % de matières premières d’origine naturelle végétale, dont 68 % biosourcées. Le lino représente la parfaite alternative au PVC, car il offre des avantages similaires tout en demeurant un produit naturel. Nous avons clairement intérêt à axer nos stratégies commerciale et marketing sur le Marmoleum afin de faire valoir ses atouts majeurs en termes environnementaux. Cela ne veut pas dire délaisser nos autres gammes PVC et textiles, loin de là, mais faire en sorte que le linoleum gagne des parts sur le marché du revêtement de sol. À l’heure actuelle, le lino représente environ 25 % de notre chiffre d’affaires.

Le marché du linoleum dispose-t-il d’un fort potentiel ?
En fait, le linoleum était un revêtement de sol ultra-dominant dans les années 50-60 notamment, lorsque le marché mondial représentait plus de 200 millions de m2 ! Puis les revêtements PVC ont progressivement pris le dessus en offrant une large variété de motifs et de couleurs. Aujourd’hui, le marché global du linoleum se maintient entre 30 et 40 millions de m2… mais la contrainte écologique va forcément changer la donne !

Et le marché français ?
Toutes gammes de produits confondus, la France est un des marchés clés du groupe Forbo, au même titre que les États-Unis et l’Allemagne. Malgré la forte concurrence des nombreux fabricants de sols textiles aux États-Unis, le groupe a quand même réussi à imposer le Marmoleum avec un certain succès. En France, le marché s’est stabilisé autour de 1,1 million de m2 chaque année.

Quelle est la destination de vos produits ?
Notre spectre est très large, car nos gammes peuvent couvrir un grand nombre de possibilités. Finalement, c’est comme si nous étions un généraliste ! Nous pouvons toucher tout le monde, jusqu’au secteur résidentiel, sans directement chercher à le faire : ce sont les poseurs et les artisans eux-mêmes qui proposent nos solutions aux particuliers. En termes de segments, tous matériaux confondus, les logements sociaux sont un marché très important, de même que les secteurs de l’éducation et de la santé. Viennent ensuite les bureaux et l’hôtellerie. Sur le linoleum seul, l’éducation est notre plus gros segment. Le reste, en revanche, est nettement plus diffus. Il est de toute façon assez difficile d’obtenir des chiffres précis tant la traçabilité est compliquée dans nos réseaux de distribution– sauf peut-être pour le Marmoleum, qui est souvent synonyme de projet particulier et de vastes surfaces.

 

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Sept lauréats pour le Cosentino Design Challenge

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Le groupe Cosentino, fabricant de solutions de surfaces, a dévoilé le palmarès de la 16e édition de son Cosentino Design Challenge. Ce concours annuel vient récompenser les étudiants en architecture et en design issus de 36 écoles du monde entier, qui doivent proposer une création utilisant évidemment les solutions du groupe espagnol. Parmi les 490 projets proposés, seuls sept ont été primés : trois dans la catégorie Architecture pour des écoles de Saragosse en Espagne, de Cordoba en Argentine et d’Evora au Portugal ; et quatre dans la catégorie Design. Celle-ci était centrée sur un thème très en vogue, « Repenser l’espace de travail et de création à la maison ». Les quatre lauréats ont proposé des créations très variées : le projet Lune (1) est un séparateur d’espace transformable en bureau, imaginé par l’Esam Design de Paris ; IT (2) est un composé d’éléments modulables à l’infini permettant de faire évoluer les petits espaces, créé par l’EASD de Valence en Espagne ; Quimera (3) est une vaste table d’un seul tenant qui peut accueillir plusieurs fonctions du quotidien (bureau, cuisine, salle à manger et coin repos), pensée par l’Escuela Universitaria de Diseño, Innovación y Tecnología de Madrid ; et Flip (4) est une cloison de séparation conçue par le Lasalle College of the Arts de Singapour sous la forme d’une multitude de cubes rotatifs, formant une zone de jeu et d’apprentissage pour les enfants en partie basse et offrant un tableau magnétique pour les parents en partie haute.

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Blum annonce ses chiffres et fête son premier roadshow

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Le spécialiste autrichien en éléments de quincaillerie Blum a clos son exercice 2021-2022 sur un chiffre d’affaires de 2,6 milliards d’euros, soit 11,2 % de plus que lors de l’exercice précédent (+266 millions d’euros). Malgré la situation économique incertaine et un approvisionnement en matériaux compliqué, les secteurs de la cuisine et de l’ameublement ne se sont jamais aussi bien portés (voir l’Agenceur nos 64 et 65), ce qui se répercute sur les résultats des fournisseurs. Les activités de Blum ont particulièrement progressé en Europe de l’Ouest, avec l’Italie, l’Allemagne et le Royaume-Uni comme marchés porteurs. Le continent américain a également donné des résultats satisfaisants malgré des soucis d’acheminement, tandis que les marchés d’Europe de l’Est et d’Asie ont été affectés par le conflit russo-ukrainien et par les strictes politiques de confinement dues à la Covid-19 – principalement en Chine. Le groupe a par ailleurs investi 339 millions d’euros durant l’exercice 2021-2022, que ce soit pour l’achèvement de l’usine de Shanghai, pour des modernisations sur les trois sites historiques du Vorarlberg (Bregenz, Höchst et Gaißau), pour la formation de ses collaborateurs, et bien évidemment pour l’innovation constante et la recherche de nouveaux produits et solutions.

Outre un bilan comptable plus que positif, Blum peut également se satisfaire de sa récente initiative : le roadshow d’un camion à ses couleurs. Très à la mode, le concept du roadshow permet aux marques de se rapprocher de leurs clients et distributeurs, en leur apportant sur place la panoplie des dernières innovations. Le camion aménagé s’est mué en véritable showroom mobile, qui a mis en scène les solutions du fabricant autrichien tout en proposant aux visiteurs un espace d’aide au montage ainsi que des démonstrations et des ateliers pratiques animés par les équipes Blum. Fer de lance de cette aventure, la plateforme modulaire de tiroirs Merivobox, lancée sur le marché hexagonal début septembre. Le camion a totalisé 28 étapes (la première au siège français de Rumilly, en Haute-Savoie) pour un tour de France qui a rencontré un grand succès.

Médaille d’or pour Rehau

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Très engagé dans la cause environnementale, le groupe Rehau s’est vu décerner une nouvelle distinction : la médaille d’or du développement durable. Cette récompense est remise par l’agence de notation indépendante EcoVadis, qui se fonde sur 21 critères de durabilité pour noter des entreprises ayant des chaînes d’approvisionnement internationales. Le spécialiste allemand de la transformation des polymères a ainsi obtenu un score de 71 points sur 100. Cette certification or lui permet de se ranger dans les 5 % des meilleures entreprises participantes, et dans le 1 % des meilleures entreprises de plasturgie.