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Entretien avec Laurianne Clément d’Amtico

Laurianne Clément, Responsable marketing France et Europe du Sud Amtico

Comment le marché du revêtement de sol se porte-t-il en général ? Et votre segment de produits en particulier ?
Le marché du revêtement de sol reste dynamique, même s’il a été touché par les difficultés récentes dues au Covid et au ralentissement dans la construction, l’énergie, les matières premières… mais en parallèle, avec les mutations de modes de vie et de travail, il y a une forte appétence pour la décoration, l’aménagement, et le sol y trouve sa part. La LVT plus précisément a connu une très forte croissance ces dix dernières années, et concentre en France une offre de plus en plus dense. Elle représente environ 15 % du marché du revêtement de sol tout confondu.

Différentes références de la collection Spacia : Earth, Lichen, Snow, Peak

Les couleurs ont aussi tendance à tirer vers le nude, le poudré, le neutre (exit les couleurs de bois tranchées type miel jaune / gris froid ou brun rouge) ; parallèlement, les références minérales se déclinent en gris colorés (mélanges de couleurs).


Quelle est la tendance en termes de décors, de coloris et de dimensions ? Comment a-t-elle évolué ?
Les tendances sont assez différentes selon les marchés concernés. En résidentiel il y a de vraies modes, assez marquées (en ce moment marbre, terrazzo, carreau de ciment, le bois en lamelles en pose chevron, le béton qui reste une valeur sûre…). On voit aussi de plus en plus de recherches pour des produits de style Art déco ou années 60/70. En commercial (hôtellerie, bureau, retail…) il y a également un effet de mode, associé à de véritables besoins fonctionnels comme le zoning et/ou l’identité visuelle d’une marque.
On assiste à un fort retour des effets naturels, bois, pierre, nobles ou moins nobles ; les préceptes biophiliques sont prédominants. Les couleurs ont aussi tendance à tirer vers le nude, le poudré, le neutre (exit les couleurs de bois tranchées type miel jaune / gris froid ou brun rouge) ; parallèlement, les références minérales se déclinent en gris colorés (mélanges de couleurs). Les formats sont toujours en adéquation avec la pose : pour l’aspect bois, les coloris bruts sont souvent associés aux grands formats, tandis que les petits formats sont très populaires pour les poses à chevrons. Sinon, très en vogue également : le mix de tailles, et même de finitions (aspects scié, flotté, blanchi…). En pierre, on reste sur les formats similaires à
eux de la céramique.

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Interzum un retour attendu

Après quatre années d’absence, le salon international des fournisseurs de meubles et de l’industrie de l’aménagement intérieur Interzum sera de retour du 9 au 12 mai prochain à Cologne. Y seront dévoilés des matériaux et des procédés de fabrication innovants, mais aussi les tendances pour la conception des environnements de demain, avec un nouveau slogan : « Shaping the change » (façonner le changement).

1800 exposants venus de 60 pays étaient présents en mai 2019.

L’attente aura été longue. Après une tentative d’événemen digital en 2021, Interzum est véritablement de retour cette année. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’édition 2023 s’annonce positive, avec plus de 1 500 exposants venus de 60 pays (dont une vingtaine d’entreprises françaises). Quant au nombre de visiteurs, la barre des 60 000 devrait être franchie – un seuil crédible comparé au record de 74 000 personnes venues de 150 pays avant la crise sanitaire. Les organisateurs misent d’ailleurs sur la qualité plutôt que sur la quantité des visiteurs pour bâtir l’avenir du salon.

Trois axes
L’édition à venir s’articule autour du thème central de « néoécologie », tout au long de trois axes majeurs : Function & Components (ferrures, serrures et éléments de mobilier intégrés, systèmes d’éclairage…), Materials & Nature (matériaux et techniques de fabrication), et Textile & Machinery (matelas et matériaux d’assise et de rembourrage). Le hall 1 sera entièrement dédié au domaine Materials & Nature afin de fluidifier le flux des visiteurs. « C’est surtout pour améliorer leur expérience et pour un gain de temps que nous avons pensé à cette nouvelle organisation », commente Maik Fischer, directeur d’Interzum.


Réfléchir ensemble au développement durable
Les problématiques évoluent, la vocation d’Interzum également. Au-delà de son rôle de salon professionnel consacré au marché, il devient lieu d’éducation pour (ré)informer, ou sensibiliser les professionnels au développement durable et à la production en économie circulaire. Une façon de placer les enjeux environnementaux au centre des perspectives d’avenir.
Pour preuve, le parcours le plus fréquenté du salon sera transformé en « boulevard Développement durable », où les exposants proposant
des produits à base de matériaux biosourcés ou dotés d’un process de fabrication circulaire seront mis en avant.
De même, les stands seront dans la mesure du possible fabriqués avec des matériaux recyclés ou issus du réemploi – avant d’être de nouveau recyclés ou réemployés par la suite.

Un salon hybride
Initié en 2021, le format digital Interzum@home va de nouveau être proposé, aussi bien aux absents souhaitant participer à distance qu’aux
visiteurs désirant prolonger les échanges après le salon.
Quant au programme des conférences Trend Forums, il sera aussi riche qu’adapté aux attentes : Trend Stage invitera diverses personnalités dans un but didactique afin de réfléchir sur des thèmes d’avenir, tandis que Product Stage concernera les entreprises souhaitant communiquer sur leurs produits innovants.
Un programme ambitieux donc. Suffisant pour récompenser la patience et satisfaire les attentes des professionnels après ces quatre longues années ? Réponse après le salon !

Kaoru Urata

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Quand le rebut devient design :Polyrey et l’Atelier Emmaüs

Le partenariat entre l’Atelier Emmaüs et le fabricant de panneaux Polyrey se poursuit. L’Atelier Emmaüs, créé en 2017 à Villeurbanne, est issu du mouvement éponyme luttant contre l’exclusion, et a été sollicité en août 2020 par le Grand Lyon pour participer à une animation de bricolage en famille au coeur de plusieurs quartiers. Le but était de créer un « city stade mobile » (1), montable et démontable facilement, dont la palissade était réalisée par les habitants à partir de chutes de panneaux fournis par Polyrey. Tout a commencé là, et depuis le fabricant basé près de Bergerac fournit à l’atelier-école ses panneaux déclassés, mélaminés ou stratifiés compacts. Ces éléments initialement destinés au rebut sont désormais valorisés en participant à l’économie circulaire. Selon Guillaume Poignon, directeur de l’Atelier Emmaüs, l’objectif est de « dynamiserl’apprentissage et l’exercice des savoir-faire dans le domaine de l’artisanat du réemploi. […] Des designers et ébénistes conçoivent des “recettes de fabrication” de mobilier et d’agencement. Elles sont ensuite intégrées à un parcours d’initiation destiné à des artisans-apprenants dont les situations présentent de multiples freins à l’emploi » (2).
Pour limiter les pertes, les objets fabriqués sont vendus sur dessin avant d’être fabriqués. Avec les produits Polyrey, l’Atelier Emmaüs a notamment réalisé les comptoirs d’accueil de la billetterie du Théâtre Nouvelle Génération – Centre dramatique national de Lyon (3), l’aménagement des locaux du réseau d’immobilier lyonnais Sherlock, des points d’information médiation multiservices (Pimms), ou encore les tables de cafétéria du futur village olympique pour 2024. L’Atelier Emmaüs dispose également d’une boutique en ligne où sont proposés quelques éléments de mobilier comme le petit meuble de rangement Henri (4).

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Cogitech, le spécialiste de la création et la fabrication de mobiliers et d’objets décoratifs

Fondée voici plus de vingt ans par Sylvain Quidant et Olivier Mesplomb, Cogitech est spécialisée dans la création et la fabrication de mobiliers et d’objets décoratifs. Travail de la matière et intégration de nouveaux matériaux sont la base du savoir-faire de la société, labellisée Entreprise du patrimoine vivant (EPV) en 2014.

Sylvain Quidant revient sur le bouleversement de son activité, entre crise sanitaire et cause environnementale : « Avant la crise sanitaire, nous avions pour habitude de travailler sur des projets de déploiement d’un concept à l’échelle mondiale, de l’exporter dans différents points de vente, notamment pour les marques de luxe. La pandémie a eu pour effet de perturber le point de vue logistique, en raison d’une part des problèmes de transport, et d’autre part de la prise de conscience environnementale. Notre prestation est devenue, dans le meilleur des cas, du prospectif, avec la mise au point des prototypes. Ensuite, chaque continent ou entité assure sa propre production, dont nous ne nous chargeons plus. Notre business model a été radicalement bouleversé, avec toujours plus d’éco-conception et d’intégration de matériaux à faible impact environnemental. En outre, le dialogue avec les grandes maisons de luxe est compliqué, car un designer et un agenceur qui choisissent une matière ne sont pas toujours totalement conscients de la faisabilité déterminée par le procédé de fabrication, le savoir-faire associé, ou la forme voulue. »

Suite à la création récente de son studio, Cogitech dispose en interne d’une entité composée de designers entièrement dédiée au développement de nouvelles solutions de matériaux, à l’étude de leurs possibilités et de leurs limites. Pour illustrer ces expérimentations et plutôt que de fournir des échantillons, la société a créé la Manufacture 21, une marque de mobilier qui permet
d’appliquer les processus de fabrication, les matières et les détournements de matériaux. Sylvain Quidant précise : « On ne peut pas travailler sur la notion d’expérience sans une réflexion poussée en interne. Les clients qui nous connaissaient en tant que sous-traitant ont pu intégrer nos mobiliers dans leurs projets. Mais l’avenir de notre entreprise passe par ce nouveau marché, qui permet aux clients d’éviter la frénésie de nombreux acteurs extérieurs dont l’avis n’est pas toujours pertinent. »

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L’établissement Avril à Paris, par l’Atelier du Pont

L’Atelier du Pont, architecte et architecte d’intérieur, a réalisé trois boutiques parisiennes de la marque de cosmétiques bio Avril, chacune placée sous le signe d’un matériau naturel biosourcé. Celle de la rue Montmartre est ornée de terre crue incrustée de fibres de lin et appliquée de manière artisanale, sans joint ni raccord, qui épouse l’espace et le rend monolithique tout en permettant de créer des formes organiques. Les fines étagères métalliques présentant les produits sont intégrées au matériau. La pierre d’origine du lieu et le sol en béton teinté ocre se marient parfaitement avec la terre crue.

 

Ostermann met le pied dans les bureaux

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Spécialiste en négoces d’articles de menuiserie et d’agencement, Ostermann développe également son offre de solutions concernant l’aménagement des bureaux – jusqu’au meuble lui-même: la société allemande propose désormais les piètements de table Redocol e-Desk. Ces piètements électriques sont destinés à des éléments de bureau installés aussi bien dans des locaux professionnels qu’à domicile. Dernière référence en date, le coloris gris anthracite vient s’ajouter au blanc signalisation, au noir foncé et à l’aluminium blanc pour répondre à la tendance et permettre des combinaisons de couleurs plus harmonieuses, que ce soit avec des meubles de bureau classiques blancs ou gris, ou avec des plateaux de table plus colorés.

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Récompense : Un Julius pour Neuhofer

Distinction honorifique décernée par l’Association économique de Haute-Autriche, le prix Julius a été remis à l’entreprise Neuhofer. La société familiale, transformatrice de bois depuis plus de trois cent soixante-dix ans dans le nord de l’Autriche, non loin de Salzbourg, fournit aujourd’hui plus de 70 pays en plinthes et autres solutions de sols, murs et plafonds bois. Pour prétendre devenir lauréat, chaque structure
doit satisfaire à différents critères scrutés par l’association autrichienne: une croissance durable, une politique pour l’emploi, la formation continue des collaborateurs, ou encore des campagnes d’investissements envisagées pour l’avenir. «Nous sommes ravis de recevoir le Julius et nous sommes fiers que l’engagement quotidien de notre personnel, en coopération avec nos clients et partenaires, et le succès commun qui en découle, aient été reconnus de cette manière particulière. Ce prix souligne en outre la justesse de la voie que nous avons choisie et des investissements élevés que nous avons réalisés sur notre précieux site en Autriche», a commenté Franz Neuhofer, dirigeant de l’entreprise (au centre de la photo, trophée entre les mains), dans la communication officielle.

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Idoine, l’agence créative pluridisciplinaire parisienne

Idoine est une agence créative pluridisciplinaire parisienne, créée en 1994. Elle est structurée autour de quatre pôles d’activité : Workplace, Retail & Hospitality, Sélection mobilier, et Branding.

“Au-delà de l’architecture, la part psychologique, le désir ou l’aspect humain sont importants dans les boutiques. Les espaces non marchands sur des lieux de vente sont vecteurs d’image, de conseil et d’expérience, permettant de rompre avec le cadre commercial et de se différencier de l’achat en ligne. L’expérientiel est donc devenu primordial “, explique Maxime Faure, directeur du développement.

Relation de confiance
Dans le cadre d’un projet réalisé en 2022 pour la marque Body House, spécialisée dans le bienêtre et l’épanouissement sexuel des femmes, un premier point de vente physique de sex-toys a ouvert à Avignon. Cet exemple par excellence de la nécessité d’être à l’écoute des clientes montre comment le vendeur sort du cadre marchand pour devenir « partenaire des soucis quotidiens » ; au-delà de l’expérience, c’est une relation de confiance qui s’installe. En règle générale, lorsqu’une marque ouvre une boutique, son site Internet observe une forte progression sur la première année, et le chiffre d’affaires augmente d’une manière conséquente. Les clients viennent en boutique, mais n’achètent pas forcément, et consultent le site. Chez Body House, une animatrice présente les produits et explique leur usage dans des clips vidéo afin de faire (re)venir en boutique les personnes intéressées.
Autre projet, totalement différent : l’association de producteurs, d’éleveurs et de commerçants L’Heure du marché, qui vend des produits frais à la façon d’un marché traditionnel, projetait l’ouverture de dix boutiques juste avant la crise sanitaire. Confrontée à ce ralentissement forcé, elle a créé un site Internet pour du cash & carry lui permettant d’écouler ses produits.
Puis, une fois le magasin de Saintes (17) ouvert, en mai 2021, un changement est rapidement intervenu dans l’espace boucherie suite au retour d’expérience des clients : un service de « coupe devant soi » a été préféré au libreservice.
Pour un résultat éloquent : le chiffre d’affaires a alors augmenté de 50 %.
Julien Ritzler, directeur de l’agence, conclut : « Les enjeux du lieu de vente doivent être centrés sur l’expérience offerte et l’animation par un personnel et des espaces agiles, pour vendre mais surtout pour conseiller. »

La méthode Co’Lab
Chaque projet est élaboré selon la méthode de travail Co’Lab, qui fait partie intégrante de la philosophie de l’agence Idoine. Elle repose sur quatre piliers : la connaissance, la communication, la conception et la construction, fondations d’un projet centré sur les clients, réfléchi avec et pour eux. Julien Ritzler explicite : « C’est par ce retour d’expérience que se définit le positionnement du concept, associé à l’intuition et à un business plan. Cette démarche d’accompagnement et de réflexion nous permet de finaliser et de structurer le projet autour d’enjeux incontournables identifiés en amont. »
Par la suite, les phases de concrétisation s’enchaînent, entre visualisation à travers des zonings, des croquis ou des visuels 3D, et fabrication de mood-boards par l’équipe créative avec de vrais matériaux.

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Le Grand Atelier du chocolatier Fabrice Gillotte, par OliveNoire

Conçu par les architectes d’Olive-Noire, ce nouvel atelier/boutique, livré en septembre 2022 à Dijon, est un lieu atypique : on n’y vient pas uniquement pour acheter, mais aussi pour comprendre et visualiser le métier de chocolatier. Chaque meuble est le résultat du travail d’orfèvre de Cogitech. Des recherches sur les finitions et les textures, à partir du carbone et du verre acrylique, ont permis de sublimer les lieux et les produits. Les vitrines réfrigérées en carbone semblent en lévitation sur leur piétement, et l’îlot lumineux résonne comme une invitation à la dégustation. Quant au plafond, réalisé par la menuiserie d’agencement Auma, il rend hommage au papier aluminium entourant la tablette de chocolat.

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Ideal Work, le spécialiste dans la création de surfaces personnalisées en béton

Spécialisée dans la création de surfaces personnalisées en béton, Ideal Work est une entreprise fondée en 1997 en Italie. À l’automne dernier, son premier showroom français, où les prescripteurs peuvent venir découvrir et concevoir les revêtements adaptés à leur projet, était inauguré dans le quartier Bastille à Paris.

Comparé aux autres activités du bâtiment, nous pouvons dire que le secteur du retail a subi un impact moindre pendant la crise sanitaire, analyse Christophe Vaissier, responsable France d’Ideal Work. Car beaucoup d’enseignes ont profité de cette période pour rénover leurs espaces de vente et renouveler leur image à travers de nouveaux designs. Cette crise ayant amplifié la réflexion sur les questions environnementales, les clients finaux sont désormais soucieux de l’impact carbone et de l‘emploi de produits HQE. » Entre fréquence et facilité d’entretien, tout en conservant la beauté de la matière aussi longtemps que possible, les préconisations sanitaires sont également devenues une préoccupation majeure – d’autant plus que la spécificité texturée des produits à base de minéraux a inconsciemment guidé les clients vers l’aménagement d’espaces plus tactiles.

Créer une identité
Sur le marché du retail, IdealWork travaille aussi bien pour des grandes marques de haute couture ou de mode que pour l’industrie automobile. Les projets sont pensés en étroite relation avec les concepteurs – architectes et architectes d’intérieur – qui développent l’aménagement intérieur, et le fournisseur de béton ciré les accompagne dans la réalisation de boutiques fixes, éphémères, ou d’espaces dédiés aux événements. « Notre force est de pouvoir proposer un réseau d’applicateurs certifiés pour la réalisation d’agencements classiques, de mobilier ou de revêtements de sols et de murs. Nos prescripteurs n’ont qu’un seul interlocuteur ; notre prestation permet d’obtenir un résultat tel qu’imaginé. Dans certains cas particuliers, comme la rénovation d’un corner dans un aéroport ou des espaces publics à contraintes qui requièrent un temps record de chantier, notre réseau d’applicateurs reste flexible pour pouvoir collaborer avec d’autres corps de métier », précise Christophe Vaissier.
Dans le cadre d’un de ses projets, l’enseigne de mode The Kooples a opté pour une ambiance « chantier », un espace à l’état brut dans l’esprit industriel. Le béton ciré Micro-Topping est appliqué au mur et se mêle au béton brut et à la pierre existante. Ideal Work a été force de proposition pour les teintes et textures de revêtement, qui ont été validées par l’architecte. « Chaque projet est unique et sur mesure, et la patte de chaque artisan donne une identité différente », conclut Christophe Vaissier.

Quel avenir pour le retail ?
« Le retail a un avenir face au e-commerce, mais les acteurs devront faire preuve d’agilité et de flexibilité pour répondre aux changements de comportement des consommateurs suite à la Covid 19. Aujourd’hui, il faut leur donner envie de revenir dans les magasins en leur proposant des lieux agréables et conviviaux. Le retail va avoir de plus en plus un rôle social pour le tissu urbain et pour la création d’emplois, tout en prenant en compte les voeux des consommateurs, notamment l’impératif écologique.» Christophe Vaissier

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