{"id":2944,"date":"2023-06-08T17:11:41","date_gmt":"2023-06-08T15:11:41","guid":{"rendered":"https:\/\/l-agenceur.com\/?p=2944"},"modified":"2023-10-26T01:50:48","modified_gmt":"2023-10-25T23:50:48","slug":"entretien-avec-albert-angel","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/l-agenceur.com\/2023\/06\/08\/entretien-avec-albert-angel\/","title":{"rendered":"Entretien avec Albert Angel"},"content":{"rendered":"\n
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N\u00e9 en R\u00e9publique du Congo en 1974, Albert Angel \u00e9tudie l\u2019architecture \u00e0 l\u2019universit\u00e9 de Cape Town, en Afrique du Sud. Dipl\u00f4m\u00e9 en 1996, il part \u00e0 New York o\u00f9 il travaille pendant une dizaine d\u2019ann\u00e9es dans le secteur du design branding. Son passage chez Ralph Appelbaum Associates, un cabinet d\u2019architecture sp\u00e9cialis\u00e9 dans les mus\u00e9es, lui fait d\u00e9couvrir un univers pluridimensionnel m\u00ealant architectes, graphistes et raconteurs d\u2019histoires. Il approfondit son exp\u00e9rience du branding, o\u00f9 art et commerce se rejoignent, chez Bruce Mau, fondateur de l\u2019agence de design strat\u00e9gique du m\u00eame nom au Canada. Sa passion pour l\u2019aviation le conduit ensuite chez Walter Landor (actuelle agence Landor & Fitch), consid\u00e9r\u00e9 comme le pape du branding. Il s\u2019occupe, entre autres clients et grandes compagnies a\u00e9riennes, de Delta Airlines. En 2005, d\u00e9sireux de voler de ses propres ailes, il fonde son agence d\u2019architecture pour s\u2019\u00e9loigner quelque peu du corporate branding. Sa premi\u00e8re r\u00e9alisation est un restaurant sur Prince Street, SoHo, \u00e0 New York. Par la suite, les projets se succ\u00e8dent \u00e0 l\u2019\u00eele Maurice, aux Seychelles, au Kenya\u2026 toujours autour de l\u2019hospitality. Jusqu\u2019\u00e0 la cr\u00e9ation de Kwerk, en 2015 \u00e0 Paris, et au d\u00e9ploiement du wellworking.<\/p>\n\n\n\n

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Comment en \u00eates-vous arriv\u00e9 \u00e0 ce que vous r\u00e9alisez aujourd\u2019hui ?<\/strong>
J\u2019appr\u00e9cie de travailler dans l\u2019univers de l\u2019hospitalit\u00e9, car la notion d\u2019exp\u00e9rience y prend tout son sens. En 2009, j\u2019ai install\u00e9 mon bureau chez Wework, vers SoHo [\u00e0 New York, NDLR], par l\u2019interm\u00e9diaire d\u2019un ami qui connaissait le fondateur, Adam Neumann, et je suis
devenu un des premiers utilisateurs du lieu. J\u2019y ai v\u00e9cu dans le tourbillon du coworking, alors en pleine expansion. C\u2019est \u00e0 cette p\u00e9riode que j\u2019ai rencontr\u00e9 Lawrence Knights aux \u00c9tats-Unis, qui deviendra mon associ\u00e9 et co-fondateur de Kwerk [ainsi que son mari \u00e0 la ville,
NDLR]. Les ann\u00e9es d\u00e9filaient, mais il n\u2019existait toujours pas de structure similaire en France [d\u2019o\u00f9 est originaire Lawrence, NDLR]. Nous nous sommes positionn\u00e9s en nous demandant : \u00ab Pourquoi ne pas amener les codes de l\u2019hospitality h\u00f4teli\u00e8re dans le monde de travail ? \u00bb
C\u2019est ainsi qu\u2019est n\u00e9 le premier plateau Kwerk \u00e0 Boulogne-Billancourt, en 2015, avec le soutien du groupe Bassac. \u00c0 vrai dire, nous r\u00eavions d\u2019une premi\u00e8re adresse en plein coeur de Paris, dans le quartier du Marais, mais l\u2019espace propos\u00e9 par notre investisseur \u00e0 Boulogne avait un vrai potentiel spatial. On se savait \u00e0 contre-courant mais, en fin de compte, la situation nous a pouss\u00e9s \u00e0 cr\u00e9er un contexte cool dans un
environnement pas si cool. C\u2019est ce que nous essayons de r\u00e9aliser quotidiennement : apporter une vibration, le c\u00f4t\u00e9 excentrique que porte la valeur Kwerk dans un quartier d\u2019affaires plut\u00f4t terne, en costume-cravate<\/p>\n\n\n\n

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Pourquoi ne pas amener les codes de l\u2019hospitality h\u00f4teli\u00e8re dans le monde de travail ?<\/p>\n<\/blockquote>\n\n\n\n

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D\u2019o\u00f9 le choix g\u00e9ographique de vos implantations de Kwerk \u00e0 Paris ?<\/strong>
Apr\u00e8s Boulogne, nous nous sommes focalis\u00e9s sur le VIIIe arrondissement, quartier qui accueille le plus de business apr\u00e8s la D\u00e9fense, notamment de nombreux fonds d\u2019investissement et des avocats. Nous proposons nos services holistiques \u00e0 des client\u00e8les tr\u00e8s sensibles \u00e0
leur environnement de travail. Nous attirons des entreprises matures qui ont des moyens, et non des startups.
En 2017, nous avons r\u00e9alis\u00e9 un sondage pour conna\u00eetre la d\u00e9mographie de nos clients : l\u2019\u00e2ge moyen des usagers de Kwerk \u00e9tait de 39 ans. Aujourd\u2019hui, Kwerk est devenu pour ces entreprises un outil de RH permettant d\u2019attirer les talents, surtout apr\u00e8s la
p\u00e9riode pand\u00e9mique que nous avons travers\u00e9e. Nous ne proposons pas de coworking basique, mais de v\u00e9ritables
bureaux avec tous les services int\u00e9gr\u00e9s. Vous ne trouverez de logo nulle part, ni \u00e0 l\u2019int\u00e9rieur ni sur la fa\u00e7ade ext\u00e9rieure, car la discr\u00e9tion est tr\u00e8s importante pour nos clients. Toutes nos ann\u00e9es de travail ont permis de cr\u00e9er un produit complet et abouti.<\/p>\n\n\n\n

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POUR LIRE LA SUITE DE L’ARTICLE, COMMANDEZ L’AGENCEUR N\u00b068 <\/a><\/strong><\/p>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

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