{"id":2276,"date":"2022-05-05T15:34:14","date_gmt":"2022-05-05T13:34:14","guid":{"rendered":"https:\/\/l-agenceur.com\/?p=2276"},"modified":"2022-05-05T15:36:19","modified_gmt":"2022-05-05T13:36:19","slug":"a-la-recherche-du-bien-etre","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/l-agenceur.com\/2022\/05\/05\/a-la-recherche-du-bien-etre\/","title":{"rendered":"\u00c0 la recherche du bien-\u00eatre"},"content":{"rendered":"

Actineo a publi\u00e9 en 2021 les r\u00e9sultats d\u2019une enqu\u00eate internationale intitul\u00e9e \u00abO\u00f9 et comment travaillerons-nous demain dans les grandes m\u00e9tropoles?\u00bb. Cette \u00e9tude pointe la r\u00e9alit\u00e9 du t\u00e9l\u00e9travail, et la qu\u00eate d\u2019un \u00e9quilibre entre vie professionnelle et vie priv\u00e9e dans laquelle les tiers-lieux de proximit\u00e9 apparaissent comme une passerelle reliant bureau et domicile. L\u2019entreprise devient un lieu de sociabilisation pour des discussions informelles et professionnelles, et les bureaux un outil permettant de s\u2019isoler et de se concentrer, tout en encourageant le travail d\u2019\u00e9quipe et en favorisant le bien-\u00eatre.<\/em><\/p>\n

Les bureaux ferm\u00e9s et les postes attribu\u00e9s persistent-ils ?<\/strong><\/p>\n

Actineo est un observatoire cr\u00e9\u00e9 par l\u2019Ameublement fran\u00e7ais et d\u00e9di\u00e9 \u00e0 l\u2019analyse de la qualit\u00e9 de vie au travail. Pour cette \u00e9tude, ce ne sont pas moins de 2600 salari\u00e9s et ind\u00e9pendants issus de cinq grandes r\u00e9gions m\u00e9tropolitaines qui ont r\u00e9pondu, travaillant dans les secteurs g\u00e9ographiques d\u2019Amsterdam-Rotterdam-La Haye, Londres et Paris pour l\u2019Europe, Singapour pour l\u2019Asie, et San Francisco-Seattle pour les E\u0301tats-Unis. Parmi les personnes interrog\u00e9es, 49% travaillaient dans un bureau ferm\u00e9, et 62% se d\u00e9claraient tout \u00e0 fait satisfaites de leur qualit\u00e9 de vie au travail. 17% \u00e9taient d\u00e9j\u00e0 install\u00e9es en flex office avant la pand\u00e9mie. Et pour le travail de demain, 50% souhaitent un bureau ferm\u00e9 et un poste attribu\u00e9; seules 30% optent pour un poste non attribu\u00e9.<\/p>\n

En 2022, on ne con\u00e7oit plus les immeubles et les plateaux de bureaux comme dans le pass\u00e9.<\/p><\/blockquote>\n

\u00abEn 2022, on ne con\u00e7oit plus les immeubles et les plateaux de bureaux comme dans le pass\u00e9. Aujourd\u2019hui, les dirigeants souhaitent faire revenir leurs collaborateurs sur le lieu de travail pour \u00e9changer. Ces bureaux sont consid\u00e9r\u00e9s comme un hub d\u2019interfaces et de connexions sociales\u00bb, analyse St\u00e9phane Bernaux, directeur du p\u00f4le Workspace de l\u2019entreprise Parella, cabinet de conseil en immobilier d\u2019entreprise, en am\u00e9nagement d’espaces de travail et en organisation, sp\u00e9cialis\u00e9 dans les espaces de vie immersifs au travail. Son expertise s\u2019effectue soit de fa\u00e7on contractuelle en qualit\u00e9 de conseil et assistance du ma\u00eetre d\u2019ouvrage ou du ma\u00eetre d\u2019\u0153uvre, soit en contractant g\u00e9n\u00e9ral pour accompagner les projets dans leur globalit\u00e9. Ses interlocuteurs ont eux aussi \u00e9volu\u00e9: si, par le pass\u00e9, les ma\u00eetres d\u2019ouvrage \u00e9taient directeurs immobiliers, responsables des services g\u00e9n\u00e9raux\u2026, aujourd\u2019hui, ce sont plut\u00f4t les DRH des entreprises qui prennent le contr\u00f4le des projets immobiliers; c\u2019est avec eux que sont d\u00e9finis les besoins et les contraintes d\u2019organisation.<\/p>\n

Les espaces de bureaux individuels perdent totalement pied au profit des espaces collaboratifs formels ou informels.<\/p><\/blockquote>\n

Et St\u00e9phane Bernaux d\u2019illustrer: \u00ab Les espaces de bureaux individuels perdent totalement pied au profit des espaces collaboratifs formels ou informels prenant la forme d\u2019espaces de r\u00e9union, de bulles, de box ou d\u2019espaces lounge-salon \u2013 autant de moyens pour cr\u00e9er des liens. Les bureaux perdent leur caract\u00e8re statutaire m\u00eame en termes de design, afin de trouver un aspect ludique. Notre point fort, c\u2019est de pouvoir proposer ce suppl\u00e9ment d\u2019\u00e2me et d\u2019attractivit\u00e9 afin que les futurs collaborateurs y viennent.\u00bb Ainsi, des \u00e9l\u00e9ments d\u00e9coratifs peuvent venir se greffer dans l\u2019univers du travail pour en tirer la culture et l\u2019ADN propres \u00e0 chaque entreprise. \u00abCe qui est certain, c\u2019est que nous nous int\u00e9ressons d\u00e9sormais plus \u00e0 l\u2019homme qu\u2019\u00e0 l\u2019organisation m\u00eame de la soci\u00e9t\u00e9. \u00bb Emmanuel Foug\u00e8re, pr\u00e9sident de l\u2019entreprise Quadrilat\u00e8re (experte en conception et am\u00e9nagement d\u2019espaces de travail) constate pour sa part que \u00abbien avant que la crise sanitaire soit install\u00e9e, il \u00e9tait d\u00e9j\u00e0 courant d\u2019am\u00e9nager de grands espaces communs au sein de bureaux du type open space. Mais cela a pris encore plus d\u2019ampleur depuis, ainsi que la qualit\u00e9 environnementale du travail, qui ne cesse d\u2019\u00eatre au c\u0153ur des pr\u00e9occupations des entreprises. Il est toutefois pr\u00e9matur\u00e9 de d\u00e9crire des solutions adapt\u00e9es, car nous ne sommes toujours pas sortis du tunnel\u2026\u00bb L\u2019obligation du t\u00e9l\u00e9travail a impliqu\u00e9 la r\u00e9duction des superficies g\u00e9n\u00e9rales d\u2019espace bureaux, pour des raisons sanitaires et \u00e9conomiques. Il pr\u00e9cise que \u00ab si le ratio d\u2019espace privatif pour s\u2019isoler ou se reposer a \u00e9t\u00e9 r\u00e9duit au profit de l\u2019espace commun, la qualit\u00e9 acoustique et le confort g\u00e9n\u00e9ral ont \u00e9t\u00e9 nettement am\u00e9lior\u00e9s\u00bb<\/p>\n

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