{"id":2146,"date":"2022-02-14T10:44:28","date_gmt":"2022-02-14T09:44:28","guid":{"rendered":"https:\/\/l-agenceur.com\/?p=2146"},"modified":"2022-02-14T10:44:28","modified_gmt":"2022-02-14T09:44:28","slug":"lafpia-solfi2a-mise-sur-le-casque-de-realite-mixte","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/l-agenceur.com\/2022\/02\/14\/lafpia-solfi2a-mise-sur-le-casque-de-realite-mixte\/","title":{"rendered":"L’AFPIA SOLFI2A mise sur le casque de r\u00e9alit\u00e9 mixte"},"content":{"rendered":"

[vc_row][vc_column][vc_column_text]D\u00e9j\u00e0 pr\u00e9curseur sur un premier mod\u00e8le, l’organisme de formation a test\u00e9 la deuxi\u00e8me version de son casque de r\u00e9alit\u00e9 mixte, qui sort d\u00e9sormais de la gadg\u00e9tisation. Les b\u00e9n\u00e9fices de ce type de technologie sont tangibles, et pourraient bien venir inonder le secteur de l’agencement.<\/p>\n

\"\"Illustration d’une s\u00e9quence de formation des alternants du cursus Op\u00e9rateur commande num\u00e9rique.<\/p>\n

Il n’y a pas que Facebook et son Metaverse pour m\u00ealer virtuel et r\u00e9el. Il y a aussi l’AFPIA SOLFI2A. Depuis 2018, le centre de formation sp\u00e9cialis\u00e9 dans l’agencement de l’habitat d\u00e9veloppe, en partenariat avec le Comit\u00e9 professionnel de d\u00e9veloppement des industries fran\u00e7aises de l’ameublement et du bois (Codifab), des syst\u00e8mes de casques de r\u00e9alit\u00e9 mixte applicables au secteur de l’agencement. Cette technologie permet de projeter dans son environnement des \u00e9l\u00e9ments num\u00e9riques en 3D; le casque, dot\u00e9 de cam\u00e9ras, peut scanner l’environnement et identifier ce qu’il voit. Le concept est simple. Mais si ce casque en est encore \u00e0 ses balbutiements, ce n’est plus un gadget dans le domaine de l’agencement, comme l’assure Samuel Richard, directeur g\u00e9n\u00e9ral adjoint de l’AFPIA SOLFI2A: \u00abNous commen\u00e7ons \u00e0 d\u00e9velopper de nombreux applicatifs autour du casque de r\u00e9alit\u00e9 mixte. Contrairement \u00e0 la premi\u00e8re version, lanc\u00e9e en 2018, tous les doigts sont totalement reconnus, ce qui permet de commander une machine virtuelle, ou m\u00eame de jouer du piano.<\/em>\u00bb Des avanc\u00e9es technologiques qui ouvrent de nombreux champs d’application dans diff\u00e9rents domaines de l’agencement. Pour cela, l’AFPIA SOLFI2A collabore avec HoloForge, une soci\u00e9t\u00e9 sp\u00e9cialis\u00e9e dans la cr\u00e9ation d’applications immersives, et qui a notamment cr\u00e9\u00e9 la simulation de vol Flight Simulator. L\u2019entreprise aide le centre de formation \u00e0 d\u00e9velopper toujours plus d’applications pour le domaine de l’agencement et les entreprises du secteur<\/p>\n

Des premiers essais concluants<\/strong><\/p>\n

En janvier 2020, l’AFPIA SOLFI2A s’est procur\u00e9 sept casques de r\u00e9alit\u00e9 mixte HoloLens 2 de Microsoft. Un investissement important puisque chaque casque co\u00fbte 3500 euros, mais que l’aide du Codifab a rendu possible. Certaines entreprises ont d\u00e9j\u00e0 pu tester la technologie, comme Biesse France, constructeur de machines d’usinage pour le bois. Et les r\u00e9sultats sont l\u00e0, comme l’explique Jean-Luc Prunier, directeur de d\u00e9veloppement service : \u00abNous devions installer une machine chez l’un de nos clients. Or les plans qu’il avait donn\u00e9s \u00e9taient faux, on s’en est rendu compte lorsqu’ils ont positionn\u00e9 virtuellement la machine sur place gr\u00e2ce au casque, dans l’espace qui devait accueillir le produit.\u00bb Le casque de r\u00e9alit\u00e9 mixte a donc permis d’\u00e9viter un probl\u00e8me lors de l’installation qui aurait n\u00e9cessit\u00e9 des ajustements, et potentiellement caus\u00e9 une perte de temps et d’argent. Si cette situation est propre aux probl\u00e9matiques d’un fabricant, elle se rapproche beaucoup de certaines situations rencontr\u00e9es sur un chantier, fait remarquer Samuel Richard: \u00abUn artisan pourrait tr\u00e8s bien arriver lors d’une phase de la construction afin de projeter virtuellement l’installation qu\u2019il doit r\u00e9aliser en fonction de ce qui a d\u00e9j\u00e0 \u00e9t\u00e9 fait. Il peut ainsi \u00e9viter des erreurs.<\/em> \u00bb Et il fait aussi remarquer que le d\u00e9veloppement du Bim va \u00e9videmment de pair avec cette technologie, permettant d’afficher les caract\u00e9ristiques d’un produit qui appara\u00eet dans le champ de vision.<\/p>\n

Des formations facilit\u00e9es<\/strong><\/p>\n

L’AFPIA SOLFI2A \u00e9tant un centre de formation, l’utilisation du casque de r\u00e9alit\u00e9 mixte pour former les professionnels est naturelle. \u00abNous d\u00e9veloppons aussi ces solutions pour permettre aux entreprises de former leurs nouveaux op\u00e9rateurs sur des machines co\u00fbteuses. Il est possible, tout en \u00e9tant \u00e0 c\u00f4t\u00e9 de la machine, d’interagir avec elle sans qu’elle soit en fonctionnement<\/em> \u00bb, explique Samuel Richard. Un point qu’explicite Jean-Luc Prunier: \u00abC\u00f4t\u00e9 formation, on souhaite vulgariser et mieux faire comprendre des sous-ensembles de la machine, par exemple une \u00e9lectrobroche qui va usiner des morceaux de bois, et qui fait des mouvements cinq axes. \u00c0 ce moment, on peut montrer son fonctionnement sans mettre la t\u00eate dedans.<\/em> \u00bb C\u2019est toute la compr\u00e9hension du cycle et de l’automatisation de la machine qui entre ici en jeu, et qui permet de former les op\u00e9rateurs en toute s\u00e9curit\u00e9. C’est aussi un bon moyen pour l’AFPIA SOLFI2A d’am\u00e9liorer ses formations, en collaborant avec des industriels comme Biesse. Mais cela ne veut pas dire que les futurs op\u00e9rateurs passeront leur temps dans un casque virtuel, fait remarquer Jean-Luc Prunier: \u00abIl faut voir cette technologie comme un compl\u00e9ment \u00e0 la th\u00e9orie et \u00e0 la pratique.<\/em> \u00bb<\/p>\n

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Illustration de l’utilisation du Proof of Concept (POC, pour la v\u00e9rification de la faisabilit\u00e9) sur la machine Rover A du fabricant italien Biesse, en vue du salon Eurobois.<\/p>\n

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Une technologie au service du commerce<\/strong><\/p>\n

Le casque de r\u00e9alit\u00e9 mixte peut aussi avoir de nombreuses vertus commerciales. Chez Biesse, cette technologie permet d\u2018imaginer des showrooms qui, paradoxalement, deviennent plus petits et pr\u00e9sentent plus de produits: \u00ab On pourrait diminuer le nombre de machines dans un showroom, et agrandir notre catalogue. Les casques de r\u00e9alit\u00e9 mixte pourraient nous permettre de montrer des mod\u00e8les normalement impossibles \u00e0 pr\u00e9senter dans un showroom. \u00bb Et Jean-Luc Prunier observe \u00e9galement un int\u00e9r\u00eat serviciel, notamment pour pallier le manque de main-d’\u0153uvre : \u00ab Pour r\u00e9soudre ce probl\u00e8me sur le march\u00e9 alors que nous sommes en pleine croissance, nous pouvons penser qu’\u00e0 l’avenir il faudra accompagner et d\u00e9panner de plus en plus \u00e0 distance.<\/em> \u00bb Cependant, les obstacles sont encore nombreux, m\u00eame si Jean-Luc Prunier estime que la technologie pourrait se d\u00e9mocratiser, \u00e0 la mani\u00e8re des smartphones, \u00ab dans les cinq prochaines ann\u00e9es<\/em> \u00bb. Pour cela, \u00ab reste aux artisans et aux professionnels de s’\u00e9quiper en casques, continue Samuel Richard, mais les prix sont toujours prohibitifs. Il y a beaucoup d’interfa\u00e7age pour pouvoir les utiliser, donc un gros travail informatique \u00e0 faire. Par ailleurs, si les puissances de calcul se d\u00e9veloppent, cela permettra d’aller plus loin dans les textures, de s’approcher d’une photo r\u00e9elle.<\/em> \u00bb Si les applications cl\u00e9s en main n’existent pas encore, l’AFPIA SOLFI2A pourrait profiter des gros investissements que r\u00e9alisent notamment Microsoft ou Facebook dans le domaine. L’organisme de formation compte cependant prendre les devants, et pr\u00e9sentera le casque de r\u00e9alit\u00e9 mixte lors du prochain salon Eurobois.<\/p>\n

\u00abIl faut voir cette technologie comme un compl\u00e9ment \u00e0 la th\u00e9orie et \u00e0 la pratique.\u00bb<\/p><\/blockquote>\n

\"\"\"\"<\/p>\n

Dossier r\u00e9alis\u00e9 par Pierre-Olivier Chanez, Victor Dubois-Carriat et Brice-Alexandre Roboam[\/vc_column_text][\/vc_column][\/vc_row][vc_row][vc_column][\/vc_column][\/vc_row]<\/p>\n<\/section>","protected":false},"excerpt":{"rendered":"

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